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    Adieu tristesse ...


        Quand le train partira n’agite pas la main,
        Ni ton mouchoir, ni ton ombrelle,
        Mais emplis un verre de vin
        Et lance vers le train dont chantent les ridelles
        La longue flamme du vin,
        La sanglante flamme du vin pareille à ta langue
        Et partageant avec elle
        Le palais et la couche
        De tes lèvres et de ta bouche.
        Robert Desnos


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