• Quand je vous dis qu'ils ne veulent que notre inculture ...

    Je suis très attachée à la langue française, je suppose que dans la novlangue ça doit être du racisme, mais je m'en tape. J'aime mon pays, j'aime la langue. Je n'ai pas fait des études supérieures, mais les soeurs et ma famille devaient respecter le bon Français, donc, je m'exprime bien, je connais les mots. Je suis d'une région sans accent, un parler un peu plat, j'aime beaucoup descendre vers le midi pour passer par tous les stades des accents chantants ou rocailleux.
    Comment en est-on arrivés à ce que toute une frange de la société parle le "langage des cités" ?
    Tous ces enfants ont fréquenté nos écoles françaises avec des instituteurs qui parlaient un bon français, peut-être accompagné d'une pointe d'accent, de chez nous (ça non plus je ne devrais pas le dire lol). Si, à l'époque où ça a commencé, l'éducation nationale avait crié STOP, nous n'en serions pas là.
    Je me souviens, un jour, au Portugal, un peu perdus, nous demandons notre chemin à un Portugais, il avait passé toute sa vie de travail dans les cités, si bien qu'il parlait très bien le français, comme eux ...

    Les cités de banlieues ou certains quartiers de grandes villes en France, apparaissent comme de véritables ghettos et de nombreux jeunes de ces cités se sentent exclus. Des valeurs et des comportements culturels originaux y apparaissent créant une nouvelle identité qui s’exprime à travers la « langue des cités » sorte d’argot contemporain. Ce langage est pour ces jeunes un moyen de s’opposer à l’ordre établi et à l’autre qui les excluent.
    S'opposer à l'ordre établi ... tu parles !

    Quand je vous dis qu'ils ne veulent que notre inculture ...

     


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