une lumière sourde pour envelopper les formes, les estomper ;
la ligne nette et précise souvent brûle l’éternité des souvenirs ;
l’estompe ici ouvre à l’éternel possible,
l’éternelle lumière ;
se saisit alors ce qui restera de la personne aimée et non son image,
l’indicible sentiment qui se dégage des positions des gestes,
des formes des expressions ;
se peint ici l’éternité sans secret ni amertume
où se ressent le tout aimé dans un même halo de temps assoupi,
le tout où tout se confond, se dilue,
les attitudes, les pensées, le décor, la lumière, la musique
Pierre Cressant