Je suis dans la classe moyenne et je pense qu’on en a un peu marre d’être pressés comme des citrons. Ce n’est pas parce qu’on a un salaire qu’on est riche et si on gagne un peu d’argent, on est vite taxé à 50%, c’est incroyable et même insensé. Cette pression fiscale sur la classe moyenne est bien trop élevée. Notre objectif, c’est de rendre du pouvoir d’achat à la classe moyenne. Parfois, on gagne plus en restant au chômage, ce n’est pas normal. J’ai vraiment envie d’être le porte-voix de la classe moyenne pour qui les fins de mois sont aussi très difficiles. Je ne veux pas que cela se fasse au détriment de la solidarité. Il faut continuer à aider les gens qui sont dans la précarité mais la finalité, c’est que la personne que l’on aide sorte de ses difficultés. Il ne faut pas la maintenir dans une situation de dépendance.»
Il n'y a rien "d'anormal" à avoir une classe moyenne, au contaire. Avoir une classe moyenne dans la société est un choix qui doit se faire, et c'est un choix que nous devons faire à nouveau dans cette génération, si nous voulons mettre fin à la destruction des vestiges de la classe moyenne de la dernière génération. Malgré ce que vous pouvez lire dans le Wall Street Journal ou voir sur Fox Nouvelles, le capitalisme n'est pas un système économique qui produit une classe moyenne. En fait, s'il est laissé à lui-même, le capitalisme tend à faire des inégalités un vaste monopole. L'état naturel et le plus stable du capitalisme semble effectivement un peu comme l'Angleterre victorienne représenté dans les romans de Charles Dickens : des très riches et des crève la faim !