Il y a peu de choses plus évocatrices pour les amateurs de livres qu'une vieille pièce pleine de tomes reliés en cuir. Bien que je suppose que cela dépend de l'origine du cuir. La peau de serpent, de poisson et d'éléphant a parfois été utilisée pour créer les riches revêtements en cuir des livres, mais la peau humaine aussi. Connue sous le nom de bibliopégie anthropodermique, il est heureusement rare que des livres soient faits de peau humaine, mais des exemples ont été confirmés par des analyses scientifiques. (lisverse)

Le livre d'Horwood ...

LIVRE EN PEAU | Meurtre d'Eliza Balsom
John Horwood n'avait que 18 ans lorsqu'il fut exécuté en 1821 dans une prison de Bristol. Il a été reconnu coupable du meurtre d'une femme dont il était obsédé. Quand Eliza Balsom l'a rejeté, Horwood a menacé de la tuer. Lorsqu'il l'a aperçue dans la rue, il lui a lancé une pierre qui l'a frappée juste en dessous de l'œil - elle est décédée des suites de ses blessures.

À cette époque, les corps humains destinés à être disséqués par les médecins provenaient principalement de criminels condamnés. La dissection n'était qu'une autre punition à infliger aux criminels. Horwood a été disséqué par le Dr Richard Smith, qui avait également soigné Eliza pour ses blessures. Il a pris des notes sur tous les détails de l'affaire et les a réunis dans un livre qu'il a lié dans la propre peau de Horwood. Le recto du livre est estampillé « Cutis Vera Johannis Horwood » – « la peau réelle de John Horwood » – en lettres d'or.

En utilisant ces notes sur l'affaire, certains ont conclu que Horwood avait été condamné à tort pour le meurtre, qui a conduit à son exécution. Un tel recul n'était cependant pas suffisant pour sauver sa peau.