Paris, vitrine de la France poubelle
Alors comme ça, y’aurait des pickpockets dans Paris ?! La Ville-Lumière des surmulots et des sûrs bobos serait donc devenue un bouge infâme où les touristes étrangers ont peur de circuler ?! Oh, je n’ose y croire !Jeudi, sur CNews, j’écoutais un abruti dont j’ai judicieusement oublié le nom et c’est tant mieux.
Cet abruti – élevé en plein air de gauche et au grain de vivre-ensemble ! – racontait que non seulement l’insécurité a toujours été là à Paris mais encore que ça lui était presque propre – au sens figuré, hein ? Parce que niveau propreté, vous repasserez ! Je ne reconnais plus la ville de ma jeunesse dans cette atmosphère de crasse.
Pour étayer son propos bancal, notre gauchiste avançait les romans d’Eugène Sue, auteur notamment des
Mystères de Paris. Il aurait pu aussi évoquer
Les Misérables d’Hugo sur le même sujet. Mais l’on voyait tout de suite que notre gaucho pas beau et peut-être bobo n’avait pas lu Charles Dickens. Car le Londres d’
Oliver Twist n’est pas non plus reluisant. Quant au Saint-Pétersbourg de
Crime et Châtiment, de Dostoïevski, ce n’est pas la joie ! Donc, la « spécificité criminelle » de Paris, dont parlait cet abruti de gauche, était en fait la spécificité d’une époque, à savoir le XIX
e siècle.
Et le Paris des Trente Glorieuses n’était certainement pas, en matière de délinquance, celui des années 2020. Ҫa c’est une certitude. Ce temps où Ventura – dans L’aventure c’est l’aventure, de Claude Lelouch – se languissait d’elle :
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