• Sacré Manu, il nous la fera toujours à l'envers ...

    Joséphine Baker, exemple d’une assimilation abandonnée

    Le corps de Joséphine Baker est resté dans sa sépulture, à Monaco. Ainsi en a décidé sa famille. La théâtralisation, hier, du « transfert des cendres » de l’artiste et résistante française au Panthéon repose sur un arrangement avec la réalité. C’est un cercueil empli de terre qui a été recouvert du drapeau tricolore. Lorsqu’en 2004 il avait été envisagé de « panthéoniser » l’écrivain George Sand, enterrée à Nohant, le projet avait été abandonné au vu des oppositions familiales et locales au transfert du corps. Cette énième mascarade est la marque de la macronie. Jusqu’au bout, le chef de l’Etat aura joué et abusé des symboles, dans des mises en scène impeccables mais fictives. Emmanuel Macron aura tenté, en l’occurrence, d’utiliser Joséphine Baker à des fins politiques, à quelques mois du scrutin présidentiel. En rendant cet hommage mérité à cette personnalité exceptionnelle, il a cherché à pointer du doigt les « préjugés coloniaux » autour d’une « femme noire qui défendait les noirs » lorsqu’elle était encore jeune Américaine au pays de la ségrégation raciale. Se faisant, c’est à une autre manipulation que s’est prêté Macron. Joséphine Baker avait choisi de devenir française car « ici on la prend pour une personne et on ne la regarde pas comme une couleur ». Ce n’est pas à une femme noire – métisse en réalité- que la nation aurait du rendre hommage, mais à l’exemple d’une assimilation exemplaire, par-delà les races. Or, « assimilation » n’a pas été prononcé par le président de la République. Le mot serait-il devenu « nauséabond » ?
    https://blogrioufol.com/josephine-baker-exemple-dune-assimilation-abandonnee/

     

    Sacré Manu, il nous la fera toujours à l'envers ...


    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :