Le loup est sur la liste rouge des espèces menacées en Norvège. Au début de chaque saison de chasse il reste environ 50 loups en Norvège. À la fin , il y en a à peine 20.  Jusqu'à présent, la migration de la Suède a empêché l'effondrement complet de l'espèce. Mais le loup "ne contribue à rien" , disent les agriculteurs , qui veulent le voir disparaître pour de bon.
Comparez cela au petit rorqual . La Norvège pêche environ 600 animaux par an sur une population d'au moins 125 000 baleines . Mais il n'y a pas d'argent pour tuer les baleines et l'industrie est en voie de disparition. Nous pouvons ne pas aimer la chasse, mais les baleines sont en plein essor. C'est une autre histoire avec le loup.
Le gouvernement norvégien est tenu par le droit international de protéger le loup. Il reconnaît que l'espèce est en danger critique, mais favorise une stratégie qui handicape sa reprise, maintenant artificiellement faible leur nombre, une très forte consanguinité et des luttes pour se reproduire. Trois couples reproducteurs sont "autorisés". C'est tout. Maintenant, même ce niveau de protection est menacé.
La nouvelle coalition de droite ne va pas aller contre les agriculteurs : le Parti du progrès populiste récemment élu dit qu'il n'a pas d'objection à l'éradication du loup. Un nombre croissant s'inscrivent à des cours de chasse au loup.
Le loup a peu d'amis.Les éleveurs de rennes de l'Arctique leur tirer dessus à vue. Dans le sud, les braconniers tuent en toute impunité. Les poursuites sont rares. Une fois que le loup aura disparu, les agriculteurs tourneront leur attention vers l'ours, le carcajou et le lynx.