Au bout de mes doigts une feuille Folle Déploie ses bruns En touches brûlées de terres Rompt sa ligule Se détache libre Le vent enfin flirte avec ses dentelles Son limbe à peine fardé rougit L’iode s’épuise Et déjà la farandole s’étire. Alain Fleitour 

...s'étendait jusqu'à l'horizon. Cette plaine était couverte d'arbustes rabougries et de bruyères sèches qui étaient brûlées périodiquement par la population locale pour créer des pâturages pour les moutons. Vers le milieu du 19ème siècle, il y avait environ un million de moutons dans...

Si retranchée soit notre vie, perdue sur les hauteurs brûlées de vent, elle n’est jamais si proche que dans une poignée de visages aimés, que dans cette pensée qui va vers eux, dans ce souffle d’eux à nous, de nous à eux. Christian Bobin