j'ai vu les verrous du jour les uns après les autres céder devant ce vent de clarté, j'ai vu la lumière plier devant l'avancement de la saison, la saison chanter alors sa propre illumination, l'arrivée enfin du basculement de l’infime, l’invisible passage, exalté...

nos oreilles sont dépourvues de paupières pour apaiser l'éblouissement des sons ; peut-être par ce que les sons associés contiennent déjà en eux le rêve que l'on a les yeux fermés ? (en hommage à Gérard Grisey) Pierre Cressant