• Temps perdu pour du pipi de chat, alors que le monde s'écroule ...

    La guerre au français

    Par Bernard Gensane

    On sait que j’ai publié de nombreux textes sur la question. Je partage globalement ce qui suit. Afin de nourrir la réflexion de cette autrice (pardon auteure), je me permets de lui faire observer que ce problème du e est traversé par la lutte des classes. Il en est un produit. En effet, autant on écrira auteure, metteure en scène etc., autant on en restera à coiffeuse (shampouineuse), fraiseuse, institutrice.

    Tout naît de la lettre « e »

     Dans les années 70, on méditait, dans les cours de faculté des lettres, sur la variation du genre des mots dans les différentes langues. On notait, pour l’allemand, la féminité du soleil : « die Sonne » en regard de la masculinité apollinienne du français. On s’interrogeait sur le genre neutre de la jeune fille « das Mädchen ». Nos rêveries étaient sinon scientifiques du moins poétiques. Et ce n’était pas rien. Depuis quelques années, l’émerveillement devant les mystères linguistiques a fait place à la contestation. Un vent de gender venu des Amériques a balayé la vieille Europe. La guerre des sexes a trouvé son avatar dans la guerre des genres. Ou plutôt du genre. Les féministes, tous sexes confondus, sont aux créneaux. La folie genrée, ajoutée à la frénésie sexuée, fait rage dans tous les domaines, dans un contexte de guerre totale.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article39114

     

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