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    Amnesty International dénonce les dérives des autorités et des forces de l’ordre lors des manifestations, justifiées par les pouvoirs exceptionnels dus à l’État d’urgence.

    L’État d’urgence sera-t-il prolongé jusqu’au 1er novembre 2017 ? Emmanuel Macron a annoncé que le Parlement devra se prononcer sur cette épineuse question avant le 15 juillet. Ce régime d’exception pourrait donc être renouvelé pour la sixième fois en moins de deux ans… et n’aurait donc plus rien d’exceptionnel. Instauré après les attentats de novembre 2015, l’État d’urgence visait à protéger la population face à une menace terroriste « plus élevée que jamais » mais les pouvoirs d’urgence qu’il octroie aux autorités ont servi d’autres objectifs, notamment le maintien de l’ordre public.

    Dans un rapport intitulé « Un droit, pas une menace. Restrictions disproportionnées à la liberté de réunion pacifique sous couvert de l’État d’urgence en France » (à lire sur le site de l’association), Amnesty International démontre que « le droit à manifester pacifiquement est de plus en plus perçu comme une menace en France ». Même si les dérives de l’État d’urgence ont débuté dès les mobilisations pour la COP21, en décembre 2015, pour atteindre leur apogée lors du mouvement social contre la loi Travail, ce rapport s’appuie sur des recherches de terrain menées entre juin 2016 et mai 2017 et d’entretiens effectués avec 82 personnes : syndicalistes, membres d’organisations de la société civile, manifestants, journalistes ainsi que des représentants des ministères de la Justice, de l’Intérieur, de la préfecture de police de Paris et des préfectures de Rennes et Nantes.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34751

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