-
Visage
Le chemin se détache de l'horizon.
Il interroge les arbres fragiles, entend les racines qui méditent, ligne courbe où s'écrit la solitude.
Tout disparaît : l'ode à la forêt, les pas questionneurs, les feuilles tremblantes, les animaux innocents.Ne reste qu'un visage dans l'espace. Sa bonté envahit tout : le cri condensé en une larme, le combat jusqu'au matin, la part lumineuse de l'enfance, son écho dans ma chair blessée.
Jacques Gauthier
-
Commentaires