Vous venez à moi par moment comme une sittelle en plongée.
À d'autres moments, vous êtes comme les arbres en hiver, dépouillé de  tout, nu, même jusqu'à vos branches les plus intimes.
Vous venez à moi, comme je n'en avais jamais connu, même dans les petites heures de l'insomnie.
Vous êtes là, tout niché, tout serré, entouré par mon corps-thermostat.
Des nuits comme cela, je veux être la sittelle qui plonge avec vous.
Je veux vous border serré, transformant  mon corps en une couette pour vos branches nues, nues et chaudes.
Je veux vous conduire de l'hiver au printemps jusqu'à un nouvel hiver .
Vous venez à moi en lettres et en mots, comme  des coupures de poèmes désordonnées.
Permettez-moi maintenant de leur donner tout leur sens, avec mon corps pour vous apprendre à les lire.