• 150 milliards d’euros dans la benne

     

    Par Fabrice Nicolino

     

    Avant de vous dire deux mots ce qui suit, je tiens à préciser que je suis immensément loin de mon état normal. Je n’ai pas envie de m’étendre sur le sujet, mais je n’ai que peu de moments de véritable activité. Par ailleurs, que les innombrables auteurs de billets de soutien sachent que je lis tout, absolument tout. C’est pour moi une bénédiction, mais je suis dans l’incapacité physique - et psychique - de répondre. Au moins pour le moment. Je suis très heureux de vous avoir.

     

    Lisons ensemble cet éditorial du journal Le Monde. Ceux qui ont lu ou liront mon livre [Un empoisonnement universel ne seront guère surpris : le désastre est vraiment colossal. Ceux qui nous gouvernent, qui n’ont que les mots de l’économie à la bouche, ne sont pas même capables de s’attaquer à un problème qui coûte au bas mot 150 milliards d’euros à l’Europe. Le comble est qu’ils sont dans une certaine logique : toutes les dépenses de santé liées aux perturbateurs endocriniens ne sont-elles pas un moteur, au moins auxiliaire, de la croissance ? Que dire de nos pauvres ministres ? De Ségolène Royal, dont la principale activité consiste à chercher des trucs susceptibles de lui valoir un passage au JT ? Et de Marisol Touraine, en charge toute théorique de la santé publique, et qui connaît sans doute à peine l’expression « perturbateurs endocriniens » ?

     

    Perturbateurs endocriniens : l’Europe irresponsable
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28065

    Le lobby de la pharmacie leur dit merci ...

     


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