Qui n'a jamais vu ce genre de briquet, inspiré de ceux de nos ancêtres les gaulois, sans vraiment oser l'utiliser ?
L'amadou est un champignon parasite (amadouvier) du bois très inflammable, et l'avantage de la "mèche à amadou" est que ce briquet ne nécessite ni gaz ni essence.
Mais à partir de 1840, l'amadou, dans ce genre de briquet, est parfois remplacé par des mèches de coton trempées dans une solution chimique, aussi les célèbres briquet à amadou ne contiennent plus d'amadou.  Quelque soit le produit qui imprègne cette mèche, ce briquet ne produit jamais de flamme, mais que des étincelles, pour allumer une cigarette ou un feu.
Il y a quelques années, mon fils, déjà amateur de beaux objets comme sa mère, s'est acheté, lors d'une fête tibétaine, un magnifique objet, genre petite bourse décorée, à porter à la ceinture, avec une épaisse lame de métal : un ancien et traditionnel briquet tibétain avec une pochette dans laquelle se positionnent un morceau d'amadou et un morceau de silex.  Il faudrait qu'un jour on arrive, avec succès, à allumer un feu avec.
Contrairement à ce que l'on a pu apprendre à l'école primaire, on ne peut pas allumer de feu en frottant deux silex, car on obtiendrait uniquement des étincelles froides ; pour obtenir des étincelles chaudes, il faut du fer (pyrite de fer ou marcasite) et du silex et un combustible inflammable comme l'amadou, voilà le fonctionnement basique de ces briquets traditionnels.
Pour la jolie histoire, amadou en occitan signifie amoureux, alors l'amadou tout feu tout flamme ?