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Billet d'humeur !
Une dame m’écrit comme on envoie une bouteille à la mer. Son mari artisan-maçon a une entreprise à Vauchamps. Suite à un accident de travail, il a pris du retard dans ses commandes. Sa banque, qui devrait lui servir de béquille, se défausse.
D’où la détresse de cette Marnaise : « Nous avons du travail à revendre, mais je demande 15 jours, 3 semaines pour que tout rentre dans l’ordre. C’est tout. Il ne faut pas que la banque bloque les paiements de mes fournisseurs surtout. » Et ce cri : « Aidez-moi, ne me laissez pas comme ça… ». Ce cas n’est évidemment pas isolé.
Et il pose une question de fond aux politiques : comment obliger les banques à assumer pleinement leur rôle qui est aussi de défendre l’entreprise ?
Bruno Testa
for lunion.presse.frAltermonde-sans-frontières
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