Avez-vous déjà vu cette représentation ?
"L'évolution des femmes" d'Eduardo Saiz Alonso

« Les écrivains anthropologiques populaires et universitaires nous ont présenté des scénarios de l'évolution humaine qui présentent, presque exclusivement, les aventures et les inventions de l'homme chasseur, de l'homme outilleur, de l'homme marqueur territorial, etc.

La femme n'est pas comprise comme une créature d'évolution ou évolutive. Elle est plutôt traitée comme une auxiliaire d'un processus évolutif dominé par les hommes ; elle le materne, elle l'accouple, elle prépare son dîner, elle le suit après lui en ramassant ses cailloux. Il évolue, elle suit ; il évolue, elle s'ajuste.

Si les couvertures des livres ne nous donnent pas d'images d'Homo sapiens femelles traînées par les cheveux à travers 2 ou 3 millions d'années d'évolution de l'homme musclé, il nous reste à supposer que c'était la situation.

Ceci, malgré le fait connu que chez les chasseurs-cueilleurs contemporains et historiques, comme chez nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs, 75 à 80 % de la subsistance du groupe provient des activités de cueillette des femmes.

Ceci, malgré le fait connu que les outils les plus anciens utilisés par les chasseurs et les cueilleurs contemporains, et les outils les plus anciens et les plus primitifs jamais trouvés dans les sites antiques, sont les bâtons à creuser des femmes.

Et ce, malgré les légendes mondiales qui citent les femmes comme les premières utilisatrices et domesti-catrices du feu. Ceci, malgré le fait connu que les femmes ont été les premières potières, les premières tisserandes, les premières teinturières et tanneuses de peaux, les premières à cueillir et à étudier les plantes médicinales - c'est-à-dire les premières médecins - et ainsi de suite.
 
En observant l'interaction linguistique entre les mères et les nourrissons, les mères et les enfants, et entre les groupes de travail des femmes, il est facile de spéculer sur la contribution féminine à l'origine et à l'élaboration du langage.

On sait également que les premières mesures jamais effectuées, les premiers calendriers formels, étaient des marques lunaires de femmes sur des galets peints et des bâtons sculptés. Et il est parfaitement connu que la seule "image de Dieu" jamais peinte sur la roche, sculptée dans la pierre ou sculptée dans l'argile, du Paléolithique supérieur au Néolithique moyen - et cela fait environ 30 000 ans - était l'image d'une femme humaine. ”
Extrait du livre - "The Great Cosmic Mother"

J'ai fait Ma Rousseau !!! j'ai déconstruit les hommes lol