Traite d’êtres humains, prostitution, ultraviolence : l’esclavagisme nigérian jusqu’en France
ESCLAVAGE. Immigration illégale, ultraviolence, mafias, blanchiment, rites vaudous… Plongée dans l’enfer des gangs cultistes, des « criminels [qui] n’ont aucune limite dans la violence ». À Marseille, quinze prévenus ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs.
Ah les gangs nigérians, c’est au-delà de l’imaginable… » Le procès d’une quinzaine d’hommes nigérians, qui s’est déroulé du 6 au 24 novembre à Marseille, n’a pas défrayé la chronique. Pas plus que les viols collectifs signalés en 2020 sur des femmes nigérianes. Pas plus que l’interpellation, en juin 2021, par la préfecture de police de Paris, de plusieurs Nigérians auteurs d’avortements forcés à coups de pied dans le ventre des jeunes prostituées, nigérianes elles aussi.
Cette fois-ci, au tribunal de la ville phocéenne, il était question de viols collectifs, d’extorsion, de trafics de migrants, d’attaques à la machette, d’embrigadements ou d’expéditions punitives… Derrière les prévenus du moment, ces réseaux criminels « cultistes » qui ensanglantent leur pays, en Afrique, et exportent leur hallucinante violence partout en Europe, désormais jusqu’en France. Quand l’on se tourne vers la police, la justice, les bénévoles d’associations, les spécialistes du Nigeria, la réponse est unanime : « Ces criminels n’ont aucune limite dans la violence. »
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