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Crise
A toutes ces sombres pensées qui nous inondent,
Le marasme accouché d'inquiétudes profondes,
Tu réponds par fines dentelles colorées,
Le sourire aux lèvres, le coeur revigoré.
Point de tristes ondées, sur ton corps, ruisselantes,
Quand passe l'orage en nos âmes pantelantes,
Mais un clair torrent mû par d'innocentes feintes,
Qui trahit les plaisirs, irrigue nos étreintes.
Si souffle en nous un quelconque esprit de révolte,
Il s'immisce, si chaud, par bouffées impétueuses,
Et pour seul dessein que tes robes virevoltent,
Par ces lignes pour toi, ma belle voluptueuse,
Je confesse mon amour, d'épris à éprise,
Non, mon désir pour toi ne connait pas la crise.
François
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