• Elle revient la tentation du turban ...

    Le problème avec le turban, c'est qu'il paraît souvent suspect. Il donne l'impression de cacher des cheveux en attente de shampoing, d'une coupe ou d'une coloration. Alors que dans les années 1940, porté par la vague de l'orientalisme, le turban était du dernier chic. L'épouse du couturier Paul Poiret y piquait une plume, Madame Grès les affectionnait en jersey. Quant à Simone de Beauvoir, il signait son style.
    Le turban fut aussi longtemps pragmatique. Quand la concierge était dans l'escalier, c'était en turban, protégeant ses cheveux de la poussière. Aujourd'hui, c'est un accessoire que l'on tente à la belle saison et plutôt en vacances. Avec des lunettes de soleil, au bord de la piscine. A vélo parce qu'il tient mieux que le chapeau. En soirée, si la fête est indienne. En bateau, comme Grâce de Monaco. Avec l'esprit soul comme feu Ami Winehouse.
    On faut son turban soi-même avec un foulard ou un beau tissu. Il doit faire coiffure et pas cache-misère. A ceux qui nous appellent Madame Irma, on jette un sort. Car mieux vaut ne pas avoir la tête près du bonnet pour oser le turban.
    Bernadette Bourvon pour Ouest-France.

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