• Et si nous pensions un peu plus loin que le bout de notre nez ...

    Derrière le "beau temps" célébré, la presse ne voit même pas une grave sécheresse

    Par Claude-Marie Vadrot

     

    Obsédé par le tourisme et les vacances et en oubliant que seuls 41 % des Français peuvent en prendre, le concert médiatique dominant célèbre à l’envi le « beau temps ». Lequel pour le journaliste et le commentateur citadin s’oppose simplement au mauvais temps, c’est-à-dire à la pluie. Autrement dit une calamité. Hors du soleil point de salut et pour un peu la glose politique dominante mettrait les journées ensoleillées au compte de l’action du Président. Problème : derrière le soleil dominant supposé favoriser la reprise économique et les marchands de glaces, il y à la sécheresse… Les gens de la ville ignorent désormais la nature.

     

     Certes, les incendies de forêts ou de culture qui commencent vont certainement réveiller un peu l’intérêt médiatique mais cela ne sera qu’un écran de fumée dissimulant des images spectaculaires qui ne coûtent pas cher. Alors que l’essentiel est évidemment ailleurs ; un ailleurs qui ne fait pas partie de la préoccupation journalistique : il ne pleut pratiquement plus depuis des semaines et une grande partie du pays est en état de grave sécheresse, une sécheresse qui se lit dans les terres devenues poussière ; tandis que les producteurs de maïs de France et de Navarre continuent à arroser leurs champs aux heures chaudes de la journée.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28957

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