Certaines statistiques sonnent comme des gifles pour nos gouvernants européistes et mondialistes, toujours si certains de la supériorité de leur politique. Ainsi de la révision des perspectives économiques du Royaume-Uni. Le Monde, peu suspect d’excessive sympathie pour le Brexit, est bien obligé de le reconnaître : « L’économie britannique [est] finalement nettement plus solide qu’annoncé », annonçait le quotidien du soir sur son site, le 4 septembre. Les Échos titrait aussi, le 1er septembre : « La révision des chiffres du PIB (produit intérieur brut) place le Royaume-Uni parmi les meilleurs élèves en Europe. »
Le redressement du voisin anglais s’annonce spectaculaire. « Au lieu du bonnet d'âne, l'économie britannique pourrait finalement se voir décerner des lauriers pour la rapidité avec laquelle elle s'est relevée du Covid en 2021 », écrit Les Échos. Selon les nouveaux chiffres du Bureau de la statistique nationale britannique (ONS), à fin 2021, le PIB du Royaume-Uni était de 0,6 % supérieur à son niveau d'avant-pandémie, et non inférieur de 1,2 % à ce même niveau. « L'économie britannique se serait ainsi placée parmi les plus performantes au sein des pays développés, contredisant le qualificatif "d'homme malade de l'Europe" couramment véhiculé depuis le Covid et le Brexit », admet le quotidien économique et financier français.
Jour « historique et triste » ?
Évidemment, le ministre des Finances anglais Jeremy Hunt, qui n’a pas eu que de bonnes nouvelles à annoncer, ces derniers temps, triomphe : « Le fait que le Royaume-Uni se soit redressé de la pandémie bien plus rapidement que ce qu'on pensait donne tort à ceux qui sont déterminés à dénigrer l'économie britannique », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter). Une pierre dans le jardin des défenseurs aveugles de l’Europe de Bruxelles, les macronistes français, leur chef en tête.
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