Si on devait en trouver chez nous, on ne vous dira pas tout ça,
on vous dira seulement le profit que vous pourrez en tirer, comme pour
le gaz de schiste, alors que le profit n'est que pour eux, nous laissant une nature
invivable ...
Couvrant une superficie de la taille de l'Angleterre, les sables bitumineux sont la deuxième plus grande réserve de pétrole au monde, avec un potentiel estimé à 173 milliards de barils. située dans la forêt boréale du nord de l'Alberta.
Mais pour obtenir un baril de pétrole brut, il faut deux tonnes de tourbe et de terre qui doivent être extraites de la forêt pour accéder au goudron de sable en-dessous, et trois barils d'eau sont nécessaires pour ensuite séparer le goudron du sable et affiner le bitume. (les camions sont de la taille d'une maison.)
Les procédés d'extraction utilisent plus d'eau dans un jour qu'une ville de deux millions d'habitants, avec 90 pour cent de celle-ci qui polluent les cours d'eau clés comme la rivière Athabasca (premier et le dernier des photos ) avec 11 millions de litres d'eaux de ruissellement toxiques chaque jour.
Le processus consomme également assez de gaz naturel par jour pour chauffer six millions de foyers canadiens, et quotidiennement génère plus d'émissions de dioxyde de carbone que toutes les voitures du Canada combinées. Ils lancent également dans l'air des toxines dangereuses, des poisons qui provoquent des cancers rares et des maladies auto-immunes, et détruisent les habitats des animaux.
Photos par peter Mettle, Garth Lenz et Yann Arthus Bertrand. Pour plus d'informations, voir «point de basculement" sur la nature des choses, et Petropolis