Lampedusa : 7 000 puis ce soir 11 000 envahisseurs… et demain ?
Quand j’étais lycéenne, faisant entre autres de l’italien, je rêvais d’aller à Lampedusa. Cette île, située entre la Sicile et la Tunisie, me semblait un paradis en raison de Guiseppe Tomasi, prince de Lampedusa, auteur du « Guépard » son unique livre, qui brosse une page d’histoire emplie d’un ironique détachement des choses de ce monde.
Mais Lampedusa n’a probablement jamais été un paradis. C’est un rocher aride et caillouteux, au centre désertique, c’est tout. Longtemps, on n’en a tout simplement pas parlé. Elle est devenue propriété de la Toscane en 1843. Puis l’île est devenue une colonie pénitentiaire en 1872 : il n’y avait sans doute rien d’autre à en faire.
Ensuite l’île est devenue une forteresse militaire de 1940 à 1945, avec une bataille gagnée par les Alliés en Juin 1943. Rien qui fasse rêver. À moins d’aimer passionnément les tortues, la pêche et les quelques criques de sable fin. Mais l’île ne fait que 13 km de long sur 3 de large.
Et voilà que l’Afrique toute entière a les yeux tournés vers Lampedusa. Mais ce ne sont pas du tout les rares charmes de l’île qui sont courtisés, encore moins le souvenir de l’auteur du Guépard dont ces foules analphabètes ignorent tout.
C’est la possibilité de gagner l’Europe à partir de là. L’Europe : un Eldorado pour des foules excitées et lobotomisées auxquelles on a raconté des contes à dormir debout.
Des populations enfiévrées qui rêvent d’être rasées gratis, logées, nourries pour rien du tout et qui pensent à toutes les filles qui sont soi-disant à prendre dans nos pays, qui leur donneront tout de suite et avec amour leurs érotiques faveurs. Hier, un migrant à peine débarqué a mis dès la première seconde sa main aux fesses d’une bénévole. C’est tout dire.
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