A croire qu'il est bel et bien fini ce règne des grandes salles, dans lesquelles le peuple de Paris se ruait en masse pour voir de grands films fédérateurs, le dernier Bébel (Belmondo) ou le nouveau Fufu (de Funès).

Maintenant, l'époque serait plutôt au cinéma de niches, aux petits films diffusés dans des petites salles, à peu près aussi spacieuses qu'une boite à chaussures, avec des écrans aussi grands que les dernières télés à écran plat.

Sans compter, ceux qui, au lieu du cérémonial de jadis, (ouvreuses, chocoletti et bonbons de la Pie qui chante, rideau de velours cramoisi et lumières qui s'éteignent doucement) préfèrent se gaver de séries Netflix et de sushis livrés à domicile par ces esclaves des temps modernes que sont ces immigrés clandestins pédalant par tous les temps, qu'il vente ou qu'il neige. Bref le cinéma n'est plus la fête qu'il était autrefois.     

Nicolas Gauthier se désole de la disparition du cinéma Le Bretagne à Montparnasse, une des plus vieilles salles parisiennes.
Infanteriesauvage sur Tumblr

Bref le cinéma n'est plus la fête qu'il était autrefois ... cette phrase veut tout dire.

Pourquoi sortir et se faire attaquer hors ou dans les salles ?

Pourquoi être enfumés par l'odeur des pieds de votre voisin ou l'odeur de graillon des corn flakes ???

Les films qui sortent sont de la daube.

Par Contre Netflix et autres vous  laissent regarder de très bons films intimistes, qui n'ont sans doute pas eu de succès en salle. Pas d'odeur de graillon, pas de livreur de sushis, comme ça je laisse et les livreurs et les négriers tranquilles.

Vive la télé grand écran lol !!!