• Le dindon de la farce c'est quand même lui ...

    Que serait un réveillon sans la dinde aux marrons ? Comme chaque année, 2,4 millions de « Meleagris gallopavo » vont être sacrifiés pour Noël. En voilà une belle tradition !

    Sauf que les conditions d’élevage du dindon sont pires encore que celles du poulet industriel. Imaginez jusqu’à 16 000 dindonneaux entassés dans des hangars sans fenêtre de 2 000 m², au minimum huit heures par jour dans l’obscurité. Au bout de huit à dix semaines, on exfiltre les femelles pour ne garder que les mâles, qui présentent l’avantage de mieux grossir. Transformées en estomacs sur pattes et serrées comme des sardines, les volailles de Noël, obèses, accumulent ulcères, boiteries, douleurs chroniques, soucis cardiaques, arthrite bactérienne et autres infections favorisées par un système immunitaire en déconfiture. D’où le recours aux antibiotiques pour les requinquer.

    À première vue, on pourrait croire que les dindes ont plus de chance que les poulets : juste avant d’être zigouillées, elles sont au maximum cinq au mètre carré, contre une trentaine pour les poulets. Sauf que, si l’on calcule au kilo par mètre carré, cela fait 100 kilos de dindes, soit une densité de bidoche deux fois plus importante ! C’est ce qui permet à la dinde industrielle, qui vit deux fois plus longtemps qu’un poulet standard, d’être très compétitive. D’autant que l’animal a été génétiquement relooké pour produire le maximum de viande à l’endroit de son anatomie où les morceaux sont le plus demandés.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27530

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