• Le vrai respect du VIVANT ...

    Pour un nouvel humanisme

    Par Gérard Charollois

    Dans le souci de frapper d’ostracisme les écologistes biocentristes, les lobbies de la chasse, de la tauromachie, de la « zootechnie », c’est-à-dire de l’élevage concentrationnaire, falsifient le grand débat des idées, à défaut de récuser, sur le fond, la valeur de l’éthique nouvelle. Nos détracteurs, tortionnaires d’animaux, destructeurs de la nature, exploiteurs avides, feignent de discerner dans notre pensée et notre politique une opposition d’intérêts et de considérations entre l’humain et le reste de la biosphère. Pour eux, nous sacrifierions l’homme au profit de la nature et par antispécisme préférerions les autres espèces à la nôtre. Qu’il y ait des misanthropes du ressentiment ici et là ne prouve rien en faveur ou à l’encontre d’une proposition éthique et politique.

     Historiquement, des penseurs humanistes, dans la lignée des Lumières, posèrent la question de la condition animale et du rapport à la nature bien avant que la paléontologie, la génétique, l’éthologie révèlent une unité fondamentale du vivant. Jean Meslier, Condorcet, Jules Michelet, Victor Hugo, Rosa Luxembourg témoignent de cette filiation spirituelle alliant l’humanisme et le respect des êtres sensibles. Présentement, dans l’ordre politique, deux vices absolus doivent être récusés pour concilier le souci de l’humain et celui de la biosphère. Ces vices ont pour noms : cruauté et culte du profit. La cruauté existe, même si elle se pare du masque menteur de la tradition, des us et coutumes, des pratiques anciennes.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article33765

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