En 2007, des patients d'un hôpital psychiatrique à  Fairview,  en Californie sont morts dans des circonstances suspectes, suscitant une enquête qui n'a jamais été réglée de façon satisfaisante.
Diagnostiqué autiste sévère, enfant, Van Ingraham a été hospitalisé au centre quand il avait huit ans. Il y vécut pendant 42 ans. En 2007, son frère, Larry Ingraham, un ancien officier de police, a reçu un message vocal disant que Van était tombé de son lit, s'était brisé le cou et avait eu la colonne vertébrale écrasée. Le neurochirurgien qui soignait Van a dit à sa famille que les blessures ne pouvaient pas avoir été causée par un accident, alors Larry a commencé à creuser plus profond.
Pendant son enquête, Larry s'est rendu compte que les blessures occasionnelles qu'il avait vues sur son frère, ses ecchymoses et un oeil au beurre noir étaient des signes d'abus, pas les risques de sa maladie comme il l'avait cru autrefois. Plus que cela, il a découvert des centaines de rapports d'abus sur des patients qui avaient été déposés contre le centre.
Aucun de ces cas n'avait jamais été vraiment étudié, donc personne n'a été arrêté ou détenu pour ces méfaits. La plupart des victimes d'abus étaient gravement handicapés, souvent incapables de parler et certains diagnostiqués avec un QI à un seul chiffre.
Van n'était pas la seule personne  décédée dans des circonstances mystérieuses. A 25 ans, un tétraplégique était mort d'une hémorragie. Au moment où les agences de protection ont obtenu le droit d'examiner la situation, il n'y avait plus rien à enquêter.
La famille de Van a reçu un règlement de 800.000 $, mais ils n'ont jamais reçu ce qu'ils recherchaient vraiment : la justice.