Profitant de la trêve humanitaire pour se ressourcer militairement, le Hamas tente également de redorer son image internationale après les scènes d’épouvante du 7 octobre 2023, diffusées dans le monde entier.

Mais ce ne sont sont pas les coucous adressés aux enfants libérés ou le soutien apporté aux otages devant les caméras qui transformeront les bourreaux en Abbé Pierre ou Mère Theresa.

Le registre du Hamas, depuis sa naissance, c’est la barbarie et la sauvagerie les plus extrêmes et non pas l’humanitaire. On sait comment ont été traités les otages et en particulier les enfants. La cynique mise en scène de leur libération n’est qu’une atroce farce, une propagande qui ne doit tromper personne.

Ces enfants enlevés comme les adultes pour servir de monnaie d’échange, parfois orphelins sans le savoir, sont restés près de deux mois emprisonnés dans les tunnels. Ceux qui pleuraient, les bourreaux leur mettaient un pistolet sur la tempe pour qu’ils se taisent. On leur a aussi montré les atrocités du 7 octobre filmées par les barbares eux-mêmes.

Si certains otages ont déclaré avoir été bien traités, d’autres reconnaissent avoir subi menaces et mauvais traitements. Hélas, au cours de ces libérations, soulagement et détresse sont indissociables.

Car si certains otages ont l’immense bonheur de retrouver leur famille, combien sont morts en captivité ? Combien seront libérés, mais sans retrouver les êtres chers tués le 7 octobre par une horde sauvage assoiffée de sang ? C’est une terrible angoisse qui étreint les familles espérant que leur proche aux mains du Hamas sera bientôt libéré sain et sauf.
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