Chronique de Yvan Rioufol sur le Figaro ...
Ce n'est plus la dictature du prolétariat qui est au bout des luttes, mais celle des persécutés labellisés.
Le plaintif a toujours raison, pourvu qu'il ne soit pas blanc, judéo-catho, hétéro.

La course à la victimisation infantilise le débat à un degré inédit. La pensée néomarxiste a recyclé la lutte des classes en lutte des minorités. Depuis, cette idéologie ne sait plus quoi inventer pour sublimer la «souffrance» des présumés discriminés, à qui le pouvoir est promis. Chacun réclame, tel un viatique, son statut de mal aimé. Une Française, Hapsatou Sy, est devenue fugacement célèbre après s'être érigée, avec le soutien des médias, en martyre d'Éric Zemmour. Parce que le journaliste lui avait reproché son prénom, les censeurs réclament à nouveau la tête du gêneur.
Pour lire la suite, il faut payer, ils rigolent ? comme s'il y avait besoin.

Aujourd'hui, les seuls qui sont les Justes se sont les minorités ceux qui font des fêtes des fiertés, peignent des escaliers aux couleurs des fiertés de quoi ? fierté des humains à notre époque ? je me demande s'il y a de quoi ! Donc blanche, avec un prénom démodé et hétéro, je dois avoir honte ?