Le 7 octobre, le Hamas s’est livré à une bacchanale nazie version islamiste. Mais après ce crime contre l’humanité, on n’a pas vu l’humanité unie se dresser contre les meurtriers. Tandis que de nombreux pays du Sud se sentent solidaires de l’internationale Djihadiste qui, du Hamas à Arras, met sous tension les sociétés ouvertes, en France, la gauche antisioniste de Mélenchon se déshonore par sa complaisance cynique envers l’islamisme. Elle nourrit le négationnisme d’atmosphère qui sévit dans nos quartiers islamisés.
Je ne sais pas s’il y aura un avant et un après 7 octobre – et si c’est le cas, il est possible que l’après soit pire qu’avant. Rien ne sera plus comme avant, on a donné. Souvent. Après le 11-Septembre. Après Merah. Après Charlie. Après le Bataclan et en tant d’autres sinistres occasions. Et puis, une fois les bougies consumées et les fleurs fanées, nous revenons à nos problèmes de retraites et de punaises de lit. Les sociétés humaines ont l’estomac bien accroché. Heureusement d’ailleurs. On a fait de la poésie après Auschwitz, on continue à vivre après l’ordalie sanglante du Hamas.
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