• Libido ...

    Il existe mille façons de pimenter sa libido : s’asperger d’un parfum enivrant, enfiler des sous-vêtements coquins, habiller ses lèvres avec un rouge carmin… et faire carburer son cerveau !
    « Tout a commencé par une photo de mon cou, puis de mes épaules dénudées et cela s’est terminé par le galbe de mes fesses », témoigne Sophie (1) à mots couverts. À l’instar de cette trentenaire parisienne, un quart des jeunes de 18 à 25 ans ont déjà pratiqué le sexting, anglicisme désignant l’envoi de photos ou vidéos de soi en tenue d’Eve via Internet ou un téléphone mobile. À écouter Christophe Soret, attaché de communication du site de vidéos d’exhibition Cam4, ce chiffre serait voué à exploser dans les prochaines années. « Les nouvelles technologies font partie de notre quotidien. La génération Y est même née avec. Il est donc normal qu’elles se soient intégrées aux jeux sexuels », commente-t-il avant de rappeler combien il est devenu facile, à l’ère du 2.0, de booster ses fantasmes et d’élargir ses options sexuelles. 
Et ce n’est certainement pas Stéphane Rose, directeur de publication à La Musardine et auteur de Misere-sexuelle.com, qui viendra s’en plaindre ! « Internet n’est plus seulement un lieu de drague, c’est aussi devenu un lieu d'assouvissement. Je pense que tout ce qui nous éloigne du schéma “préliminaires/pénétration/orgasme” est bon à prendre. Le cerveau et l'imagination qui carburent sont un multiplicateur d'émotions qui nous permet également de décloisonner notre approche du sexe. Et nul n'est besoin de s'aventurer dans des trucs tordus : une simple correspondance écrite entre deux amants, éventuellement ponctuée de photos coquines, peut avoir des effets miraculeux sur la libido », constate-t-il en connaissance de cause.
    Il est devenu facile, à l’ère du 2.0, de booster ses fantasmes.Illustration Odyssée DaoS’il corrobore ces propos au prétexte que « l’enrichissement fantasmatique de la vie sexuelle donne plus de liberté au couple », le psychiatre Jean-Paul Mialet n’en considère pas moins que le cerveau doit être « baigné par la relation » pour que l’épanouissement soit complet. « La finalité du sexe, c’est tout de même un accouplement qui prolonge la connivence affective en unissant corps et esprit dans une même intimité émotionnelle », insiste l’auteur de Sex æquo.

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