• Nos lendemains vont déchanter ...

    Panique : le passage forcé par le terrorisme

    Par Le Yéti

     

    Par méconnaissance des mécanismes qui conduisent au terrorisme, les mesures législatives et policières fébrilement mises en place pour lutter contre ce fléau aboutiront au résultat exactement inverse de celui espéré : une recrudescence des actions terroristes.

     

     Henri Laborit, chirurgien et neurobiologiste spécialiste des comportements humains, aurait sans doute maille à partir avec nos autorités d’aujourd’hui s’il répétait son explication du terrorisme : « On devient terroriste, parce que l’on n’est pas entendu. Je dirai presque qu’il n’y a rien de plus normal que le terrorisme. Comment ne pas être terroriste quand on est un Palestinien ? Tous nos rapports guerriers ont été des rapports de terroristes et de résistants. Les résistants étant du côté des plus forts, les terroristes du côté de ceux qu’on n’écoute pas. Les terroristes sont ceux qu’on n’entend pas, car ils sont considérés comme nuls et non avenus. » [1] Pour Henri Laborit, le terrorisme, et plus généralement l’agressivité, sont les seules échappatoires offertes à ceux qui sont contraints à une condition de soumission intolérable et sans espoir. Comment s’étonner alors de le voir germer, tant dans nos banlieues ghettoïsées qu’en Palestine colonisée ou dans l’Afrique dévastée ?
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28426
    De fait, la transition vers le monde d’après ne peut plus guère s’épargner un long et douloureux passage par la violence, le terrorisme et la guerre. Ce n’est même plus une prédiction, mais le constat d’évidence d’un processus déjà enclenché. La seule nouveauté est qu’il menace désormais directement nos propres territoires qu’on croyait préservés.

    Nos lendemains vont déchanter ...


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