On commence enfin à s’intéresser aux Frères musulmans en France
Ils sont interdits dans de nombreux pays arabes.
Arabie Saoudite, Égypte, Émirats Arabes Unis, Syrie. Tolérés tant qu’on les utilisait comme armes contre Israël. Proscrits quand les dirigeants de ces pays ont compris la menace qu’ils représentaient pour leur pouvoir. Mais ils sont depuis toujours les bienvenus en France. Même si Darmanin commence à trouver qu’ils en font un peu trop.
Leur devise conquérante ne s’embarrasse pas de subtilités ni de précautions oratoires. « Allah est notre objectif, le Prophète notre chef, le Coran notre Loi, le Djihad notre voie, la mort sur la voie d’Allah notre plus cher espoir.»
Ils ajoutent à leur religiosité un projet politique : En finir par tous les moyens avec les États-nations et les démocraties. Et instaurer partout des républiques islamiques unies par l’oumma (communauté des croyants) dans un califat mondial. Moussa a demandé à un préfet et un diplomate de dresser un état des lieux de l’influence de l’islam politique en France. Comme s’il le découvrait. En tout cas, il n’est pas pressé. Le rapport de synthèse est attendu pour la fin de l’année.
Un financement opaque, multiforme et inavouable
Fondés en 1928 par Hassan El-Banna, grand-père de Tarik Ramadan, les Frères recrutent en 1935 Mohammed Amine Al Husseini, oncle de Yasser Arafat… Husseini, grand mufti de Jérusalem, sera un compagnon de route d’Adolf Hitler et du reichsführer-SS Heinrich Himmler avec lesquels il entretient d’excellentes relations.
Pendant toute la durée de la seconde guerre mondiale, le grand mufti, par ailleurs général SS des Balkans, mènera une vie de sybarite à Berlin aux frais du Reich qui finance généreusement ses actions de déstabilisation en Palestine anglaise et dans les colonies françaises d’Afrique du Nord.
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