Aya Nakamura ou la victoire de l’indigence musicale
Il y a des gens qui, comme vous en connaissez peut-être, ont le don de toujours dire le contraire de ce que vous affirmez. M’indignant de la nomination de la diva de déchargeoir pour chanter Édith Piaf à l’ouverture des JO, une proche me lance : “Mais elle est la chanteuse la plus écoutée dans le MONDE !”
Analyse d’un phénomène de société.
Le papa d’Aya était barman à l’aéroport de Roissy. Elle hésitait sur son avenir professionnel et a entamé une formation de prêt-à-porter : « Je voulais être modéliste, indique-t-elle, mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté. » Ben oui, quoi ! C’était pas fun.
Ceux qui dénoncent la pauvreté musicale d’Aya Nakamura sont taxés de racisme. Les discriminations existent en France et elles ne sont pas l’apanage d’un groupe ethnique particulier.
Défendre la musique de Nakamura au nom de l’intégration ou de la diversité est la pire forme de racisme. La véritable « assimilation » (ce mot devenu insulte) consisterait à la traiter comme la Française qu’elle est depuis peu et d’être aussi dur et exigeant avec elle qu’avec n’importe quel artiste.
Le succès commercial n’a JAMAIS été un gage de qualité.
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