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Nuques ...
Christian de Laubadère est tombé amoureux de la Chine quand il était encore enfant. Les meubles et les objets chinois au milieu desquels vivait son grand-père, le peintre Paul de Laubadère, lui ont rendu cet univers familier. Fasciné, il regardait les planches du Larousse Illustré dessinées par son grand-père. A cette époque Christian fait partie du Club des Correspondants de Tintin. Il échange une correspondance avec jeune fille Indochinoise, qui portait une natte sur la photo parue dans le magasine Spirou. « Elle m’a longtemps fait rêver », se souvient-il.
A la recherche de la courbe parfaite
On le croit volontiers, quand l’on regarde l’un des sujets de prédilection de son œuvre : les nuques de femmes. Inlassablement, il cherche la nuque parfaite : « Je n’arrive pas à trouver la courbe idéale. La nuque, c’est ce qui reste enfantin, chez une femme, même lorsqu’elle est âgée. C’est insaisissable, à un millimètre près, la courbe change. Je cherche toujours… ». Peindre à partir de sources d’inspiration chinoise, c’est pour Christian de Laubadère une manière de vivre pleinement sa relation avec la Chine.
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