Aux oubliettes la COP21 et son prétendu succès planétaire. Gommée, la fraternité post-attentats qui englobait les policiers dans un élan de tendresse patriotique. En ce début d’été pourri, place à la dureté.

 « Dans quel monde vivons-nous ? » s’interrogeait la semaine dernière Le Parisien. « Pourquoi tant de violence ? » faisait écho La Croix. Une cascade d’événements catastrophiques s’abat sur le pays, et le pire semble toujours probable, devant lequel « lui, président » serait aujourd’hui bien en peine de manier l’anaphore. Certes, personne ne cherche à lui imputer les inondations ou la sauvagerie d’actes islamistes. Mais la gabegie de réformes bâclées et à contretemps, les postures martiales d’un Premier ministre, un bras de fer politico-syndical qui tient du combat de coqs, laissent un sentiment d’accablement.
par Vincent Remy
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