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    Marchand de sable ...


        L'aube était délicate
        Comme un vol de colombes, sur la rougeur des pins
        L'ombre frissonnait entre la nuit et la lumière,
        Le bonheur attendant au creux de chaque matin.
        Mais le jour s'envolait
        Sur les pierres de feu
        Il ne restait qu'un souvenir d'ailes
        L'ombre reflétait le soleil passé. Et le bonheur coulait entre les doigts,
        La paume des mains n'avait gardé
        Que le sable laissé par le marchand de sommeil.
        René Tavernier


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