• Et puis, un jour ...


       Et puis un jour arrive
        et le bonheur est là
        comme la mer au pied de la mer,
        on touche la fenêtre, le bois,
        pour apaiser ce sang
        qu’on croyait disparu
        avec le vieux cheval
        qui ruminait l’azur,
        et le cri vert de l’herbe
        sous l’étouffoir glacé.

        On touche à ce qui n’est pas encore,
        ce qui viendra,
        la vie promise.

        Mais on a trop de jambes,
        trop de bras et le cœur fait des nœuds.

        Assieds-toi donc mon âme,
        assieds-toi, laisse l’enfant de tes rides,
        l’enfant perdu, 
        défaire le filet du pauvre pêcheur d’eau.
        Guy Goffette


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