-
Par Joie Des Mots le 26 Octobre 2015 à 10:10
C’est le matin plein de tempête
au coeur de l’été.Mouchoirs blancs de l’adieu, les nuages voltigent,
et le vent les secoue de ses mains voyageuses.Innombrable, le coeur du vent
bat sur notre amoureux silence.Orchestral et divin, bourdonnant dans les arbres,
comme une langue emplie de guerres et de chants.Vent, rapide voleur qui enlève les feuilles,
et déviant la flèche battante des oiseaux,les renverse dans une vague sans écume,
substance devenue sans poids, feux qui s’inclinent.Volume de baisers englouti et brisé
que le vent de l’été vient combattre à la porte.
Pablo Neruda
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique