• Poupée de cire, poupée de son ...

    On imagine des célibataires frustrés qui reportent leur excitation sur des poupées… C’est inexact. Il y a 13,6 millions de célibataires au Japon, or il ne se vend guère plus de mille poupées par an. Le profil du client n’est pas celui d’hommes souffrant de solitude mais au contraire de personnes qui font le choix de rester seuls par ce qu’ils jugent que le fait d’être en couple avec une vraie femme est impossible, dans une société aussi rigide et contraignante que la société japonaise. Du moment qu’il est en couple, un Japonais doit se marier, avoir des enfants, et devenir salarié d’une grande entreprise. L’homme sacrifie sa vie de couple à sa carrière. La femme, elle, sera cantonnée au rôle de mère. Elle devra renoncer à travailler. Une femme mariée qui travaille empêche son mari de progresser dans sa carrière, car elle le prive de promotion, réservée aux hommes qui ont un foyer à soutenir. C’est un carcan terrible pour le couple. Les gens qui achètent des love doll sont des «otaku», qui refusent de fonder un foyer, à la fois par refus des normes et par inadéquation avec la machine à broyer de la compétition. Ils ne veulent pas reproduire le modèle qui a rendu leurs parents malheureux. Ils ne seront peut-être pas plus heureux avec une love doll, mais avec elle, au moins, la vie prendra l’allure d’un jeu, presque sacrificiel. Ils veulent se consacrer à un objet «d’amour pur».
    http://information.tv5monde.com/terriennes/au-japon-discretes-poupees-en-silicone-soumises-leurs-epoux-143813

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