• Pour nous, c'est le début de la crise ...

    Par Martine Orange

    Personne n’a encore pris la mesure des économies voulues par le gouvernement. Supprimer 50 milliards d’euros de dépenses publiques sur trois ans va avoir des effets récessifs sur l’économie. Alors que la déflation menace dans toute l’Europe, cette politique procyclique risque de causer de lourds dégâts, à l’image de ce qui s’est produit en Espagne.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25185

    C’est à cette thèse européenne sur les mérites de la dévaluation interne que souscrit le gouvernement. Comment exclure que les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets qu’en Espagne ? La question est soigneusement éludée par le gouvernement. Déjà, les premiers effets de l’augmentation des prélèvements fiscaux et des mesures d’économies décidées au cours des derniers dix-huit mois s’inscrivent dans les comptes de la Nation. L’économie est à la limite de la récession La production industrielle a baissé à nouveau de 0,3 % en décembre. Depuis le début de la crise, elle a chuté de 16 %, pour revenir au niveau des années 2006. Tout demeure bloqué depuis la crise financière. Six ans ont passé et l’économie française fait du surplace. La consommation stagne. Les investissements sont à leur plus bas niveaux depuis la crise de 1993, les industriels repoussant tout projet faute de débouchés et de crédit. Le chômage, par contre, s’envole. Décréter 50 milliards d’économies supplémentaires dans ce contexte, c’est l’assurance d’un effondrement ou au moins d’une chute prolongée dans la récession de l’économie française...

    (Suite de cet article sur mediapart.fr

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