• Prendre l'ENA comme on a pris la Bastille ?

    La promotion Voltaire est-elle inépuisable ?

     Par Philippe Bilger

     

    Suis-je absolument naïf ou pourra-t-on un jour, malgré les déconvenues multipliées par la réalité, être présidé par une personnalité qui respectera les citoyens ?

     

    On sait ce qu’il était advenu avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy qui avait fait procéder à des nominations inspirées par l’amitié, la récompense ou le clientélisme le plus ostensible. Est-il besoin de rappeler que son emprise ne s’arrêtait pas là et que notamment sur le plan médiatique, il n’hésitait pas à conseiller des exclusions et des mises à l’écart - n’est-ce pas, Alain Genestar et Patrick Poivre d’Arvor ? - qui étaient concrétisées car les désirs d’un président de la République sont des ordres sauf résistances suicidaires. On aurait pu espérer que de telles dérives susciteraient au moins une pratique présidentielle inverse. Ce n’était pas tant parce que François Hollande avait promis un retour à la normalité démocratique mais à cause de la constatation généralement partagée qu’une République ne pouvait pas durablement tenir avec des transgressions aussi cyniquement affichées et incarnées par rapport à son esprit.

    François Hollande, il convient de tristement l’admettre, s’est moqué comme d’une guigne des engagements qu’il avait pris et comment ne pas considérer, face à la constance de ses trahisons, qu’il avait formulé ses propos de campagne comme autant de voeux qu’il savait pieux ?
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29214

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