Quand je vois les photos anciennes de ma grand-mère et de ma mère, je me dis parfois : "Mais pourquoi n'avons-nous pas gardé certains vêtement qui étaient si beaux ?"
Ma mère était couturière, moi j'ai appris la couture à l'école et par elle, savoir un peu tout faire, pas la vraie couture. J'ai fait du patchwork aussi et les ordres étaient : perfection ...

J'ai déjà découvert grâce au net la beauté imparfaite des vieux vêtements indigos des japonais mais là je découvre cette artiste et je suis dans l'émotion pure !

Diane Savona
Comment apprenons-nous l'histoire ? Les manuels nous donnent les dates et les dirigeants; les étudiants mémorisent les faits pour le test, mais peu de gens comprennent parfaitement le mode de vie de nos ancêtres.
Enfant, j’ai eu le sentiment que les leçons tirées des guerres et des nations n’avaient que peu d’influence sur l’histoire de ma famille. C'était comme étudier les conditions météorologiques, avec des rafales bien au-dessus, sachant que mes grands-parents paysans avaient survécu dans des huttes de chaume en Pologne. Quelle était leur histoire ? Mon art est créé avec cette question à l'esprit.
Les objets que j'utilise sont collectés à mon équivalent de fouilles archéologiques : ventes de garage et de domaine. Dans mon quartier de Passaic, il y a toujours un grand nombre d'immigrants de première et de deuxième génération originaires d'Europe orientale. Lors de ces ventes, j'entends le langage et trouve les outils de mes grands-parents. Là, je découvre des objets qui étaient autrefois couramment utilisés dans la sphère domestique - pelotes à pinceaux, œufs à repriser, crochets - mais qui sont maintenant presque éteints. J'exhume les broderies et les réparations oubliées et les présente sous forme de spécimens pétrifiés.
http://www.dianesavonaart.com/garment-portraits/