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    Affaire Bygmalion : face à la police, Sarkozy enfonce Copé

    Par Violette Lazard

     

    Entendu le 4 septembre dernier, l’ancien chef de l’État s’est défendu d’être impliqué dans le système des fausses factures de l’UMP. Et n’a pas manqué de charger Jean-François Copé. Nicolas Sarkozy est énervé. Cela se voit. Cela s’entend. Devant les enquêteurs de la brigade anticorruption, qui l’interrogent le 4 septembre dernier, il perd plusieurs fois patience, exaspéré que la justice ne comprenne pas, ou feigne de ne pas comprendre la vie qui a été la sienne : celle de président de la République, de candidat... Il était à mille lieux des préoccupations matérielles sur lesquelles on le questionne ce jour-là.

     

     A-t-il donné des consignes à ses collaborateurs pendant la campagne de 2012 pour l’organisation des meetings, demandent par exemple les enquêteurs ? Des consignes ? La réponse est cinglante. Ses instructions ont été simples pendant les trois mois de sa campagne : "J’étais préoccupé par le fait de gagner les élections. Quant à la maîtrise des coûts, elle relevait de la responsabilité de mon équipe." Pendant les sept heures d’audition libre devant l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), l’actuel patron des Républicains nie en bloc puis en détail sa participation au système de fausses factures découvert entre l’UMP et la société Bygmalion. Au total, près de 18 millions d’euros ont été facturés à l’UMP par cette société d’événementiel dirigée par des proches de Jean-François Copé.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29430

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