Trois jours, c’est le temps qu’il aura fallu à la presse mainstream pour oser décrire la barbarie du drame de Crépol. Ainsi Le Parisien de titrer, ce mardi : « Ils plantaient les gens à l’aveugle ». Un titre plus évocateur que la fameuse « rixe » évoquée par le procureur de Valence Laurent de Caigny auprès de l’AFP et, donc, reprise un peu partout. Sur France Info : « Un adolescent meurt dans une rixe après une fête de village » ; Ouest-France : « Rixe mortelle dans la Drôme », idem pour La Montagne, et la palme revient sans doute à La Dépêche qui écrit que « la fête de village dégénère ». Un traitement médiatique pour le moins euphémique, une rixe signifiant une querelle violente accompagnée de coups.
Parti pris des médias
Pourquoi les médias ont-ils peu ou pas repris cette autre expression utilisée par le procureur qui a évoqué « une expédition programmée » ? La réponse, évidemment, on la connaît. Elle donnerait raison aux voix de droite qui s’indignent bien légitimement depuis le début de cette razzia et dénoncent la décivilisation de la France devenue Orange mécanique. Spécialiste du discours des médias, Ingrid Riocreux soulignait, il y a cinq ans, que « le langage des médias est porteur de comportement totalitaire, d’une manière idéologiquement marquée et homogène de lire le monde ».
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