• Toi ...

    Toi ...


        Et pourtant c’était toi dans le clair de ma vie
        Ce grand tapage matinal qui m’éveillait
        Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
        Ces astres ces millions d’astres qui se levaient

        Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres
        Pétillaient dans le soir ainsi qu’un vin nouveau
        Quand les portes s’ouvraient sur des villes légères
        Où nous allions tous deux enlacés par les rues

        Tu venais de si loin derrière ton visage
        Que je ne savais plus à chaque battement
        Si mon cœur durerait jusqu’au temps de toi-même
        Où tu serais en moi plus forte que mon sang.
        René-Guy Cadou


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