Pour qu'en vous je vienne, priez ma douce dame,
Attirez-moi à vous d'un léger froissement,
Par vos deux mains jointes, invoqué si plaisamment,
Laissez-moi allumer votre feu de mes flammes.

Ainsi, là, révélée la piété de vos charmes,
Livrez-vous entière à ce rêve, innocemment,
Pour qu'en vous je vienne, priez ma douce dame,
Permettez-moi de vous mener au firmament.

Par ces louanges, toutes puissantes alarmes,
Abandonnez vos sens à vos désirs aimants,
Laissez tourbillonner vos doigts, ces pieux amants,
Près de vos lèvres, je renaitrai, monogame.

Pour qu'en vous je vienne, priez ma douce dame.
François