• Vous l'avez voulu ... du bout des lèvres ... mais vous l'avez ...

    Alors que nous venons d’assister à l'élection sans surprise de Macron à la tête de l’État, nous avons pu constater pour la énième fois la réussite du sempiternel appel à « faire barrage au Front national parce qu’il ne faut jamais oublier les heures les plus sombres de notre histoire » et à l’injonction d’un devoir de mémoire qui nous interdirait de voter pour un parti qui serait prétendument issu desdites heures. Depuis mon enfance, dans les années 90, j’entends cette rhétorique se déployer tel un mantra, dont l’interrogation même apparaît suspecte. Bien que ma famille appartienne à une droite bon teint – ou peut-être pour cette raison-là –, gaulliste par tradition, elle a toujours regardé avec circonspection ce traitement médiatique. De récents ouvrages, comme Du diable en politique de Pierre-André Taguieff, ont permis de contester cette reductio ad Hitlerum, dont Leo Strauss, à qui on doit l’expression dès le début des années 50, avait parfaitement compris tout le mal que ce sophisme historique allait faire au débat d’idées.
    http://www.causeur.fr/emmanuel-macron-fn-lepen-nihilisme-44236.html

    Vous l'avez voulu ... du bout des lèvres ... mais vous l'avez ...


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :